Vendre par le biais de partenariats rémunérés sur Facebook et sur Instagram est désormais une pratique webmarketing en pleine effervescence, notamment auprès des jeunes. L’objectif est de compter sur la réputation des influenceurs et des micro-influenceurs pour atteindre une large couverture d’acheteurs potentiels. Toute publication à caractère commercial doit pourtant respecter les réglementations en vigueur. On décrypte !
Toujours aviser en cas de contenu publicitaire
La collaboration avec des influenceurs peut être réellement bénéfique pour les entreprises qui veulent promouvoir rapidement leurs marques, leurs services ou leurs produits. L’une des règles les plus importantes à respecter concerne justement la transparence des contenus publiés par les personnalités publiques, essentiellement ceux qui ont une intention commerciale. Remarquez que sur Instagram, il est souvent écrit «Partenariat rémunéré» juste au-dessus des descriptions. Eh bien, il ne s’agit pas seulement d’un effet de mode, mais bel et bien d’une obligation imposée par la loi. Celle-ci s’applique sur tous les créateurs de contenus, mentionnant qu’il est obligatoire d’informer les internautes sur toute fin commerciale des publications. Sur les posts commerciaux sur les réseaux sociaux, les termes «publicité», «partenariat rémunéré» ou «partenariat commercial» doivent donc au moins être mentionnés.
Éviter la promotion de certains produits et services
Le marketing d’influence ne s’applique pas à tous les domaines commerciaux malgré que les réseaux sociaux soient des supports de communication ouverts et pratiques. Les produits et les services pouvant être présentés dans les partenariats rémunérés sont encore limités et réglementés. Même si les posts peuvent parfois avoir un air de storytelling avec des expériences personnelles et des traits réalistes, il faut faire attention aux partenariats à présenter à l’audience.
La collaboration commerciale sur Facebook et sur Instagram interdit tout contenu publicitaire à caractère YMYL (Your Money Your Life). Il s’agit ici de n’importe quel produit capable d’avoir des impacts directs, souvent négatifs, sur la vie et sur le portefeuille des utilisateurs. N’oublions pas les jeux d’argent en ligne, les produits dangereux, illicites et alcoolisés ainsi que les produits sensibles et qui nécessitent des approbations spécifiques (médicaments, équipements médicaux, etc.). L’interdiction s’applique également sur les produits de contrefaçon et les paris sportifs.
Vérifier l’originalité des contenus
Publier des contenus sponsorisés n’est certainement pas un jeu d’enfant quand on sait que toutes les publications sont soumises à des contrôles strictes. Les influenceurs ont pour rôle de faire connaître des produits, des marques ou des services d’une façon originale. Il arrive en effet que des droits d’auteur s’appliquent et peuvent mettre en danger la carrière du créateur de contenu et compromettre en même temps l’efficacité de la publicité visée. Il faut vérifier l’authenticité des publicités depuis les moindres détails et s’informer sur les droits d’auteur dans le cas où des mélodies et des musiques sont utilisées pour animer les vidéos de collaboration. On note également que même les retouches d’images sont soumises à des règles. Si une photo commerciale est retouchée, cela doit être mentionnée sur la publication faite par l’influenceur.